Ce compte-rendu a été effectué grâce à nos prises de notes et à nos souvenirs. Veuillez excuser la durée de rédaction de ce présent compte-rendu mais nous sommes tous des bénévoles, ne l’oublions pas.
Présents :
+ pour ARPAL : Thibault Acton (Secrétaire), Dominique Berger (Président), Yann Guilhemdebat (Webmaster)
+ pour EPIVAL : Jean-Pierre Duprez (Directeur Général), Michel Pelieu (Président)
Compte-rendu
Nous représentons l’association ARPALouron, née du constat de différents valléens d’un problème de communication. Contrairement à la rumeur, nous ne sommes pas contre le développement, mais certains projets nous préoccupent.
EPIVAL nous répond qu’il est constitué de deux délégués par commune, qui reçois à chaque réunion des comptes-rendus extrêmement détaillés, il n’est pas responsable si les délégués ne communiquent pas dans leurs communes. Outre cela, Info-louron est publié chaque année.
ARPAL suggère un site internet d’EPIVAL, il a ce projet dans un futur proche. M. Pelieu nous rappelle qu’il a été élu par la majorité de la population et que les élections sont un fondement de notre démocratie, ARPAL lui répond que le droit associatif fait aussi partie de ses fondements.
Sur la neige de culture, EPIVAL affirme que la consommation d’eau annuelle équivaut à un gros orage et est restitué au milieu, l’usine a neige se visite sur simple demande. ARPAL précise que la consommation en eau potable des résidences touristiques est bien supérieur : 200 litres/jour/personnes.
Sur l’altiport, les récents travaux de remise en état ont été effectués par la SEMAP à qui EPIVAL a transféré ses droits. EPIVAL a effectivement fait une étude pour son extension, mais qui est abandonné.
Sur l’altisurface du Pène de Soulit, EPIVAL ignorait son existence, il se trouve en 31. ARPAL se demande s’il y a eu tricherie sur la limite départementale.
Sur la route du pla-loudic, EPIVAL nous rappelle qu’elle a été prévue au début de Peyresourde, qu’il faut absolument sécuriser l’accès à la station. ARPAL pense que des plantations et des paravalanches pourraient sécuriser à moindre couts. EPIVAL nous répond que des dizaines de milliers d’arbres ont été plantés et que ça ne rassure pas quand même. ARPAL pense que nous restons en zone de haute-montagne, et à un moment , il faut un » civisme montagnard » , que la route de Peyragudes n’est pas plus dangereuse que l’accès à Piau-Engaly ou à la Mongie. EPIVAL nous rappelle que l’accès à la Mongie est sécurisé par des paravalanches. ARPAL pense que le projet de la route ne règle pas la sécurité de l’axe Luchon-Arreau. EPIVAL répond que c’est le problème du département. Il est a noter qu’EPIVAL n’est pas vraiment emballé par cette route, il leur a même echappé : « nous n’avons pas forcément envie de la faire ». Surtout que dans la discussion sur la route de Val Louron, EPIVAL est assez satisfait de remettre la route col d’Azet-Genos au départemement, citation : « ces routes étant une charge pour la collectivité valléenne ». Ces contradictions nous étonnent. EPIVAL réalisant sans doute son embarras, affirme : » l’epandage des boues de la centrale d’épuration nécessite cette piste. EPIVAL travaille avec le Conservatoire Botanique pour évaluer l’impact de cet épandage sur la végétation, toutes les analyses de ces boues sont public .
ARPAL a entendu parler d’un projet d’ascenseurs entre Peyresourde et Loudenvielle. pourquoi ne pas concentrer les moyens sur ce dernier ? EPIVAL aussi pense que le transport public sur câble est plus écologique et peut être bien integré au paysage, il se contente pour l’instant d’une piste. ARPALconfirme que le choix ne se fait pas entre le bien et le mal mais des fois entre le mal et le moins mal. EPIVAL semble conscient que le fond de commerce de demain sera la qualité paysagère.
ARPAL demande la position de M. Pelieu sur la Traversée Centrale des Pyrénées ? M. Pelieu nous répond que si l’entrée du tunnel est à Hèches, cela ne lui pose pas de problèmes, par contre M. Pelieu est contre une entrée de tunnel à Arreau ou Saint-Lary. ARPAL souligne qu’un débat public devrait être initié sur l’utilité d’une traversée centrale des Pyrénées et les problème de transport de marchandise à travers le monde et non uniquement sur le choix d’un tracé.
EPIVAL revient sur la THT, l’association IZARD a eu le mérite de mobiliser la population, mais la victoire fut politique et non juridique ou associative , il prouve que certains élus se sont engagés avant la création d’IZARD. ARPAL répond qu’il a fallu du temps pour accéder a l’information et constituer IZARD, comme maintenant, nous sommes au courant que quand les choses sont faites. C’est la raison pour laquelle nous cherchons l’information en amont même des délibérations, les valléens furent informer au dernier moment grâce au bouche a oreille, alors que les travaux commencaient au Cap Nestier. Nous sommes confrontés au fait accompli.
Sur le projet de la maison de retraite, M. Pelieu est à la recherche d’un terrain, elle doit être intégrée dans un village disposant de services et de commerces, il se heurt a la spéculation immobilière des propriétaires. ARPAL remarque qu’il a trouvé des terrains pour construire 108 nouveaux appartements en face des commerces, les projets touristiques progressent a grands pas malgré une prise de risque climatique et économique énorme, alors que le projet de la maison de retraire piétine en dépit d’une certitude démographique du vieillissement de population. EPIVAL répond que c’est l’activité économique qui permettra de réaliser ce projet. C’est le volume d’activité important qui nous permet d’exister en tant que canton. Méfiez-vous de ne pas fragiliser la vallée par votre activité associative.
ARPAL pense que c’est pour cette raison que le dialogue ouvert aujourd’hui doit continuer, nous prévoyons une réunion publique fin novembre et nous demandons si EPIVAL peut nous mettre une salle a disposition.
publié le 28 octobre 2008, par Dominique Berger, Thibault Acton, Yann Guilhemdebat